Le
monde de la recherche n’a pas tardé à réagir au lendemain des
manifestations du 1er mai et des polémiques autour de
l’irruption de manifestants dans l’hôpital de la
Pitié-Salpêtrière à Paris. La communauté scientifique est
unanime : à part des libéraux, personne n’est assez con pour
détruire un hôpital.
« J’étudie le phénomène
des black blocs depuis des années, précise le pédopsychiatre
Leslie Van Nielsen de l’Université de Nice. Certes ils ne font pas
preuve d’un grand sens du discernement, mais ils sont néanmoins
capable de percevoir quelques nuances dans l’urbanisme. Avec mon
équipe, nous avons fait des tests en laboratoire consistant à
classer des photos de commissariats et d’hôpitaux. Les résultats
des black blocs se situent à un niveau à peu près similaire à
ceux d’une souris blanche. Notez que les journalistes de BFM TV ou
France Inter échouent à ce test. »
Même constat chez les black
blocs que nous avons rencontré : « C’est vrai qu’on
fait pas toujours dans la finesse, reconnaît Léandre, ça nous est
arrivé de cramer un kiosque à journaux, la camionnette d’un
artisan ou un abri-bus, mais un hôpital faut pas pousser quand même,
ce serait comme tirer sur une ambulance ». Gros Bébert
renchérit : « J’ai jamais prétendu avoir un gros QI,
je suis même aller jusqu’à balancer des cailloux sur le SO de la
CGT et je me suis battu une fois avec des insoumis, c’est vous dire
comme je peux être bourrin, mais un hôpital, on a tous des proches
qui y vont, alors même moi j’y touche pas. »
Terminons enfin notre enquête
par cette conclusion de médecins et de personnels hospitaliers :
« On ne s’est jamais senti menacé par des manifestants,
black blocs ou gilets jaunes. Les seules choses qui nous font
vraiment flipper ce sont les politiques d’austérités budgétaires
des gouvernements. Ça, ça cause des dégâts ».
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