résumé des saisons précédentes
Tu te trouves ici dans ce qui était la
boîte de nuit politique d'un nouveau parti anticapitaliste dont nous
tairons le nom. On se déhanchait idéologiquement en sirotant du
banga arrangé au rhum et on se moquait des vieux. Notre cible était,
et est toujours, les
curés rouges, ces militants qui n'aiment pas les gens, qui ont
oublié que pour faire adhérer il faut convaincre mais aussi
séduire. Le
folklore, les
messes et les postures
aristocratiques, qu'elles soient religieuses ou politiques,
ne sont pas de notre goût.
Nous pratiquons le
rire sardonique. Nous
faisons les clowns pour sauver la gauche radicale du ridicule.
Nous prenons également note de ce
qui fonctionne et de ce que l’on doit éviter dans nos
pratiques militantes. Parfois on jette un œil sur
ce qui se passe ailleurs.
Peu à peu, les
uns et les autres sont partis dans d'autres soirées. La boîte
de nuit s'est transformée en salon feutré où l'on se gaussait
toujours de quelques bons mots. S'y retrouvaient encore certains
retours
d'expériences pratiquées au contact de nouveaux publics de
militants. Les sur-politisés nous avaient saoulé, les
dépolitisés arrogants nous ont effaré et sont aussitôt
devenus une nouvelle cible.
Quelque peu mégalomanes, les
anarcho-droitiers
se sont un temps mis en scène dans leurs billets. Puis des
personnages ont été crées pour illustrer les archétypes de
militants dénoncés. Il y a Jean-Paul,
communiste révolutionnaire et prof de math à Charleville-Mézières ;
Léandre, petit anarchiste casse-couille pour vieux ; Gros
Bébert ex-punk devenu skinhead pour cause de calvitie précoce ;
Patrick
le conspirationniste ; Albert
Bouchignard militant PCF depuis bientôt 35 ans etc... Mais cette
névrose commence à laisser place à une psychose puisque maintenant
on
parle vraiment à nos personnages... qui nous répondent !
Agacé par le marasme de la gauche
radicale, pas complètement convaincu (c'est un euphémisme) par le
populisme de gauche, autant faire des choses qui nous plaisent.
Écrire des articles qu'on aurait envie de lire en fait partie.
Hasta la victo... bon bref vous avez
compris !
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