Les obsèques d’un
célèbre rocker exilé fiscal ont un point commun avec les finales
sportives : le mépris inter-classe. On connaît tous le mépris
de classe, celui du grand-bourgeois ricanant à propos de la
vulgarité populaire. On s’accommode pourtant des discours ou des
sentences en cent quarante caractères transpirant l’aigreur de ne
pas voir autant de monde à nos manifs.
S’il y a plus de
participants aux funérailles de Djohnny que pour défendre le code
du travail, c’est d’abord la faute des syndicats et orga de
gauche qui sont pas assez convainquants, et puis merde.
Pourquoi se créer
des barrières supplémentaires ? Entre beaufs et bobos, entre
racailles et bouseux, intellos et prolos …
Faudra nous
expliquer en quoi traiter les gens pascommenous de
moutons, débiles ou gros beaufs est une bonne entrée en matière
pour ensuite les encourager à nous rejoindre dans nos combats
politiques et sociaux.
Chez
les anarcho-droitiers, sous ton T-shirt avec un aigle américain, tu
restes un camarade !
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