samedi 30 juin 2012

Le Survivalisme de Gauche


Depuis la seconde moitié du XXème siècle les prédications anxiogènes, souvent alimentées par des médias en quête d'audience ou des politiciens jouant sur la peur, se sont multipliées : guerres nucléaires, crise pétrolière, bug de l'an 2000, 11 septembre, réchauffement climatique. Nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur leur capacité à réagir à des situations extrêmes de chez extrême. Une des réponses a été le survivalisme, qui a donné le stéréotype de l'homme solitaire avec son AK-47 défendant un bunker rempli de boîtes de conserves.

Plus innocent que les médias-menteurs et les politiciens démagogues, le cinéma s'est emparé de ce thème scénaristique. Légions sont les films plaçant un groupe humain isolé face à une menace : nature hostile, autres groupes humains prédateurs (Délivrance), animaux sauvages, monstres, tueurs psychopathes... c'est un genre cinématographique à part entière. Parfois les scénaristes vont faire jouer leur imagination avec une catastrophe majeure : réchauffement climatique entrainant une élévation des océans ( Waterworld ); dépérissement des structures étatiques (Mad Max); après-guerre nucléaire (Mad Max II ou mieux encore la série Jericho); épidémie mondiale (28 jours plus tard ). Notons pour rigoler les nanards américains des années 80 qui anticipaient une invasion soviétique des États-Unis tel Aube Rouge. Le spectateur observera non seulement les tentatives de survie des héros mais aussi les interactions sociales qui en résultent.

La ''philosophie'' survivaliste a rapidement entrainé des dérives sectaires. Certaines églises évangéliques se préparent à l'apocalypse biblique tandis que des groupes néo-nazis se préparent à combattre militairement des complots sionistes ou des invasions islamiques, pur produit de leur fantasmes de détraqués. Pour mieux illustrer ces dérives, lisez les bandes dessinées de Roger Martin et Nicolas Otéro Amerikkka qui enquêtent sur les groupuscules d'extrême-droite aux États-Unis. Le tome 3 Les neiges de l'Idaho s'inspire de ces tarés millénaristes. Ce sera le dernier conseil culturel de cet article.

En effet, les dérapages sont faciles. Par exemple si je stocke des vivres, il me faut pouvoir les protéger contre des pillards, donc je suis pour la liberté de port d'armes; si les ressources sont limitées je privilégie mes proches ou j'élimine les ''faibles'' donc je suis pour l'eugénisme etc etc...
L'image du survivaliste, souvent confirmé dans la réalité, est devenue celle d'un paranoïaque, surarmé, barricadé, misanthrope et facho.

Mais des citoyens ordinaires, eux-mêmes préoccupés d'anticiper des situations à risques, ont tenu à se distinguer des barjos cités ci-dessus. Il ne s'agit plus simplement d'imaginer une catastrophe globale, mais d'abord de se préparer à des problèmes qui peuvent nous toucher individuellement : accidents de la route, incendie, coupure prolongée de courant. Il conviendra ensuite de prévoir des solutions, non pas en cas d'invasion de zombies, mais en cas d'évènements à échelle régionale ou nationale comme des ruptures d'approvisionnement de nourritures, des ruptures de services publics (plus de police ou plus de pompiers). Enfin on peut s'interroger sur ce qu'il faut faire pour se préserver d'une catastrophe économique, ce n'est pas du tout de la science-fiction, parlez en aux grecs, ils vous le diront.

Préparer, prévoir, prévenir, sont les mots d'ordre de ces citoyens ordinaires. Ils se nomment des ''preppers'' de prepping, diminutif anglais informel de ''se préparer''. On appelle ça aussi le néosurvivalisme. Nous, on l'appellera le survivalisme de gauche et on va vous dire pourquoi.

Une des clés de voute du néosurvivalisme est l'aptitude à interagir en collectif. Cela signifie devenir de plus en plus engagé avec ses voisins, son quartier. Car à petite échelle, nous expliquent certains preppers, dans une situation de crise, les gens peuvent s’aider ou s’entretuer…et tout dépend en général des relations qu’ils avaient avant. Si un tissus social sain, à savoir des liens de coopération réels et égalitaires, existe avant une catastrophe, spontanément cette solidarité se retrouvera en temps de crise.

Car il y a deux écoles : ceux qui pensent que l'homme est un loup pour l'homme, et que la seule loi valable est la loi de la jungle; et ceux qui pensent que la meilleure protection de l'homme c'est le groupe. Ainsi lors de l'ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, on a vu certes des scènes de pillages, complaisamment relayées par les télés, mais il y a eu aussi des quartiers, des immeubles où les habitants se sont organisés, ont protégé les blessés, mutualisé les ressources et même organisé des loisirs. Pour donner un exemple encore plus basique, observez des entreprises qui cherchent à dégraisser du personnel. Là où il y a des syndicats, les travailleurs ont plus de chances de s'en tirer.

Enfin, le survivalisme de gauche c'est tout simplement tenter de s'affranchir des dépendances que cherche à nous imposer la société de consommation. C'est du survivalisme à mémé en somme, qui fait son jardin et stocke des pots de confitures fait maison. En cela, le survivalisme de gauche se rapproche des décroissants.

Interrogeons-nous aussi sur la part de la population en France qui a des notions de base en électricité, en plomberie, en mécanique. Ou pire encore de secourisme. Beaucoup parmi nous se retrouvent complément déboussolé devant une fuite de robinet, un grille-pain HS ou un grand-père faisant un malaise. Pourquoi ne réclamerions nous pas des pouvoirs publics que l'école nous enseigne ces connaissances de base de la débrouille ? '' Quand j's'rais grande j'veux être heureuse, Savoir dessiner un peu, Savoir m'servir d'une perceuse, Savoir allumer un feu, '' disait une chanson de Renaud.

Car c'est bien gentil de savoir expliquer la baisse tangentielle du taux de profits ou la lutte des classes dans la société anglaise du XIXème siècle, mais il importe aussi de savoir quoi faire le jour où internet est en panne.

Nous en tous cas, on va stocker du vieux whisky et des livres reliés cuir, on sera paré à toute éventualité.


Ps : le monde des preppers et autres néosurvivalistes étant lui aussi bien parasité par des cramés de la tête du genre conspirationnistes et autres soraliens, nous ne mettrons aucun lien vers des sites. Si vous voulez en savoir plus, démerdez-vous.

jeudi 21 juin 2012

Vous supportez encore ce blog, vous apprécierez sa troisième B.O


Aujourd'hui c'est le 21 juin et c'est la fête de la musique. Toute l'équipe du Courant Anarcho-droitier a tenu à apporter sa contribution à cette charmante manifestation que le monde entier envie à Jack Lang. Ceci dit, fête de la musique ou pas, point ici de chanteurs chanteuses engagés parce que les injonctions à s'indigner, même en rimes, ça fait longtemps que ça nous saoule (oui c'est de toi qu'on parle Jolie Môme !). On ne fera pas non plus semblant d'écouter du rap pour être certifié ''origine quartiers populaires contrôlée'', c'est un style musical que l'on connait mal, on ne demande qu'à s'ouvrir mais pas ce soir.

Dans le genre folklore on s'est juste permis les Brassens Not Dead, où l'intro "Mort aux vaches" est un peu la tarte à la crème du neuneu punk à 33 Export, mais que voulez-vous, dans anarcho-droitier il y a anarcho.

Alors ce soir, que vous soyez assis sur le capot d'une voiture au milieu d'un parking de centre commercial désert, à boire des bières chaudes ou dans un salon canapés cuirs sirotant un vieux whisky, montez le son, jouez au cap's avec vos badges de Lénine, et au frisbee avec vos CD de chants révolutionnaires.

On l'a dit et répété : les rockers c'est nous !






PS : Petit détail technique, il semblerait que les fascistes de Deezer ne veulent plus nous laisser écouter gratuitement nos musiques préférées et limitent l'écoute à trente secondes pour les morceaux récemment mis, excepté si vous avez des abondements. Nous sommes très déçus et nous tenterons de trouver une nouvelle plate-forme d'écoute plus cool.


PS2 : En fait ça ne limite le temps que sur certains morceaux lorsque l'on utilise  la playlist générale dans la colonne de droite. Tans pis, on a déjà cassé des meubles chez nous.

mercredi 20 juin 2012

Exemple réussi de message simple, clair et coquin

On ne répétera jamais assez la force d'un message présenté avec humour. Associer une émotion (tristesse, colère ou bonne humeur) à une information est un moyen mnémotechnique pour bien la retenir et avoir envie de la partager à son tour. L'humour a l'avantage sur d'autres tons de mettre le récepteur du message dans une disposition agréable et augmente le capital de sympathie de l'émetteur. Si en plus on ajoute une connotation un peu polissonne, le message ne s'en trouve que plus renforcé, sans doute une question d'hormones titillées. 


Pour celles et ceux qui ne parleraient pas anglais, prenez un dictionnaire.

( photographie relevée par Jacob Vardy)

lundi 18 juin 2012

Red Priest Ultimate Free Fight World Cup I

Premier combat : GA Vs Red Crazy

Voici une nouvelle rubrique dans le Fight Club, une sorte de retour aux sources. Nous avons décidé de publier les ''meilleurs'' échanges entre curés rouges et autres militants, issus des réseaux sociaux. Toutes les prises ont été réalisées sans trucages mais attention chers petits amis, elles ont été exécutées par des professionnels, n'essayez donc pas de les reproduire chez vous.




Premier combat : sur Facebook, à propos de la publication d'un article de presse mentionnant le soutien de la Gauche Anticapitaliste locale à la candidate du Front de Gauche aux législatives.

Patrick: HONTE AUX FÉLONS...

Alex: cela montre surtout que la GA ne pèse pas grand chose, incapable de présenter plus de quinze candidats, même pas capable d'imposer au PC Myriam Martin comme candidate dans une circonscription sans enjeux, la GA en est réduite, après avoir soutenu Mélenchon contre Poutou, la soutenir les candidats du FdG contre ceux du NPA, c'est un beau suicide politique en direct

Jean Mi Aragon: Je vous félicite à la GA. Vraiment de belles recrues au FdeG. Une seule question, vous quittez quand le NPA ? On ne veut plus de vous. Mais surtout continuez votre travail de sape dans les partis du FdeG, ils vont adorer.

William : faudrait vous renseigner un peu sur la situation locale avant de couiner ou de faire vos vierges rouges effarouchées. Si la P2 locale avait voulu nous pousser dans les bras du Front de Gauche, elle n'aurait pas fait autrement que ce qu'elle a fait

Jean mi Aragon : lol! dehors du NPA la GA.

William : la dernière fois que j'ai fait une réunion avec la chef de file de la P2 locale c'était pour préparer la conférence nationale de juin 2011. Vexée d'avoir été mis en minorité elle s'est énervée, puis s'est mis à pleurer, puis s'est re-énervée puis nous a balancer des tracts à la figure

Jean Mi Aragon: Ton histoire, on s'en fout, nous soutien le NPA, sa direction, ses candidats. Va ou tu veux, il y a de super partis au FdeG.

"vous passez vraiment pour des gros sectaires aigris et fielleux"
Stéf: Si vous saviez l'image que vous donnez du NPA, les Jean Mi Aragon et autres, pour des gens comme moi qui n'en font pas partie vous passez vraiment pour des gros sectaires aigris et fielleux.

Jean Mi Aragon : On vous demande pas de nous aimer, d' accepter notre point de vue, on vous demande de dégager du NPA. Votre avis à la GA, on a rien à faire, voyez moi je suis toujours poli et gentil, dehors rejoignez vos vrai amis du PC. Suis je clair ? le temps de la discution est passé avec la GA. Vous avez dépassé toutes les bornes, alors partez, ou EXCLUSION. Vous l'avez bien cherché !

"Le temps de la discution est passé...alors partez ou EXCLUSION"

William: toi jean Mi Aragon t'es un gratiné ! la vision politique que tu défends c'est "ferme ta gueule et marche au pas" et après ça vient parler d’émancipation. Des gens comme toi ça me donne envie de... rester au NPA. Exclusion ? chiche mais j'en crois pas la majo capable

Jean Mi Aragon: Moi, je suis marxiste, et NPA amis avec les libertaires, vive la commune. Aller, vous faites quoi au NPA ? rien, oh excusez détruire. Et c' est nous qui avons tord; Dans tous les partis, la règle on soutien ses candidats, ou exclu. Au NPA idem. Vous êtes rien, et surtout faites la même chose que vous avez fait, au PC ou au PG, il vont adorer mdr...

William : tu as une version très caporaliste du monde libertaire !

Jean Mi Aragon : pas de chance, Alternative libertaire est ok avec les propositions du NPA. Sa direction bien sûr, pas vous à la GA. Au fait rien compris vous êtes quoi au juste, à part des soutiens au F de G qui refuse d' interdire tous les licenciements et qui refuse d'interdir tous les licenciements et accepte de 5 à 10 % de travail précaire, plus l' alliance de fait avec le PS, le F de G refuse une opposition de Gauche. Tu t' es trompé de parti William, vive le F de G mdr..................Mais si je représente que moi, j'aime le NPA et sa direction. A mille lieu de ce que tu es.

Erik: Jean mi j'aimerais pas vivre dans le monde socialiste que tu as l'air de vouloir construire car ça a le goût du goulag. Quant à Alex sa manie de s'exciter sur chaque post de Myriam ça sent la frustration malsaine.

Jean Mi Aragon: je vis avec 475€ comme 8 millions de pauvre. Au NPA on dit, pas un revenu en dessous de 1700 € pour en finir avec la pauvreté, battez vous pour ce que vous voulez et insultez moi à loisir, moi je me bat pour en finir avec la pauvreté et le capitalisme. Faire de la politique, c'est régler les problèmes de la population, ce n'est pas injurié, les salariés et les chômeurs, vraiment la GA dégagez du NPA. ON A RIEN EN COMMUN. Faire de la politique, c' est essayer d' apporter des solutions à ceux qui n' en peuvent plus du capitalisme. Alors les leçon vous les gardez pour vous, et vous dégagez du NPA. Nous sommes anticapitalistes, humanistes, vous vous êtes rien.

Erik: ben mon gars si tu attends du NPA une amélioration de ta situation t'es pas sortie des ronces !En même temps ta critique de la GA est tout sauf politique et rationnelle excuse du peu mais il ne doit te manquer que de nous traiter de fasciste.

Laurent: Non Erik il oublie aussi de demander qu'on nous fusille dans le dos comme les félons que nous sommes...

"Vous n'avez rien à faire au NPA, même pas humain"
Jean Mi Aragon: moi je fais de la politique pour changer la vie, vraiment désolé, on a pas les mêmes valeurs. Vous n'avez rien à faire au NPA, même pas humain.

Erik: même pas humain ?!! ah mais on s'approche de l'autorisation de nous mutiler avant de nous désosser !!!

Didier: Mais Myriam, si ceci semble pour vous l'exemple à suivre, quittez le NPA et intégrez le FDG, soyez cohérents. Vous faites campagne pour des candidats du FDG contre ceux du NPA avec les finances de ce même NPA. Quel autre parti accepterait ça? Le PCF? Le PG? contrairement à ce que dit cet article vous êtes une minorité et heureusement. Nombreux sont les militants GA qui n'acceptent pas votre orientation autoritaire et antidémocratique. Alors BASTA rejoignez le FDG et cessez d'alimenter les commentaires de la presse de droite qui voit avec vous un bon moyen de discréditer l'anticapitalisme.

Yves: @ Alex , je ne répond plus,t'as montré ta grave connerie dans tes derniers mail, qui me donne encore +envie de quitter vite ce parti qui va à mon sens dégénérer vite fait ...

Ce sera tout pour aujourd'hui. Si vous avez des extraits de débat, n'hésitez pas à nous en faire part.


mercredi 13 juin 2012

Peut-on faire de l'humour avec la crise au Portugal ?


Par notre envoyé spécial au Portugal

Le Portugal s'en est pris une sévère, de crise économique. Contre un prêt de 78 milliards d'euros généreusement accordé par la troïka UE-BCE-FMI, le pays doit entreprendre un vaste programme de rigueur : coupe budgétaire dans les aides sociales, dans le budget de la santé, gel des salaires dans le secteur publique pendant quatre ans... Les résultats ne se sont pas fait attendre : deux millions de portugais vivent sous le seuil de pauvreté (sur dix millions d'habitants), on manque de matériel de base dans les hôpitaux et on a constaté un pic anormal de mortalité en février dernier.

Le premier ministre ne peut plus faire de déplacement sans être hué et le président de la république a déjà été obligé de fuir les manifestations. Deux grèves générales ont eu lieu le 24 novembre 2011 et le 22 mars 2012. Malgré des résultats en demi-teintes, les manifestations de ces journées ont été violemment réprimées par la police. La contestation sociale se partage entre deux états majors : la CGTP, grosse confédération syndicale coco old school et la plate-forme 15-O constitué du Bloc de Gauche, d'organisations de précaires et d'activistes des droits humains.

Pendant ce temps là des trublions se produisent tous les soirs à la télévision et osent même battre les records d'audience du foot. Ces rigolos s'appellent Nuno et Vasco Duarte, deux frangins. Ils improvisent des sketchs filmés en pleine rue et rediffusés aussitôt. Ils s'inspirent de deux personnages créés durant la Révolution de Œillets. En lutte, disent-ils, contre le pouvoir financier comme ils l'étaient hier contre la dictature. Avec toujours la même arme : le rire. «Nous revendiquons le droit à l'incohérence, à l'irresponsabilité et surtout à l'association de la crise à la fête, les difficultés à la joie».

Un jour, le duo s'installe devant le siège national du parti socialiste. L'opposition socialiste ayant besoin d'un leader fort, les frères Duarte organisent un concours de bodybuilders pour remplacer le ''veule'' Antonio Seguro. Des dizaines de passants s'arrêtent, se marrent et filment la scène avec leurs portables. Une autre fois ils se présentent devant les ministères déguisés en brésiliennes glamours et girondes pour proposer des aides financières en provenance de l'ancienne colonie.

Leur symbole est composé d'une guitare croisée avec...un mégaphone, tiens donc ! Ils détournent l'iconographie révolutionnaire sur leurs affiches, se mettant en scène façon réalisme-socialiste et révolution culturelle.

Nuno et Vasco ont formé un collectif de six artistes, Homens da luta (les hommes en lutte) qui se sont forgés une réputation en faisant des tournées dans les villes et villages du pays. Ils proposent un mélange de musiques traditionnelles portugaises sur fond de paroles révolutionnaires. Leur public est composé de jeunes diplômés et précaires qui les accompagnent dans les cortèges des manifestations. Ils deviennent ainsi des figures connues des mobilisations, donnant le sourire au gens et c'est important avant le départ d'un cortège. Associer des visages, des personnages, au sens théâtral du terme, est un élément important dans les facteurs mobilisateurs pour un mouvement.

L'année dernière, Homens da luta représentait le Portugal à l'Eurovision avec leur chanson A luta e alegria (la lutte c'est la joie), une parodie d'une chanson révolutionnaire de 1974.

Pour vous, lecteurs chéris, une vidéo donnant idée de leur activisme :


Et pour plus d'info, voilà un lien vers un reportage d'Arte :



mardi 5 juin 2012

Si les partis de Gauche étaient des pochettes de disques...

On aurait :

Le Parti "Socialiste"

Pour ceux qui croient encore au Père Noël de Gôche, vu la tronche qu'il fait, ça sent la rigueur.


Les Verts

Un peu trop de rouge sur la jaquette, sinon Cohn-Bendit, Bové et Mamère font les faux-culs autour de Joly


Le Parti Communiste Français

C'est Bernard Thibault à l'accordéon qui nous y a fait penser, désolé...

Le Parti de Gauche

C'est nous ou il a un gros air de Mélenchon ?

Lutte Ouvrière

Ils ont beau vouloir faire des efforts, avec eux le communisme ne sera jamais sexy 

La Gauche Anticapitaliste

On anticipe les contre-attaques


Et enfin, le Nouveau Parti Anticapitaliste

Sans commentaire