dimanche 9 juin 2013

Malaise à gauche après la mort de Clément Méric

Mise à jour du billet le 14 juin (car oui, nous faisons des mises à jour parfois)

Un de nos camarades est mort, assassiné par l'extrême-droite et la gauche pleurniche et se fout sur la gueule.

Nous éprouvons d'abord un certain malaise face aux comportements de quelques militants qui ont l'air de jubiler devant ce drame : ''ça y est, la bataille finale est déclenchée, c'est reparti comme en 36...'' semblent-ils dire.

A moins que ce soit l'horreur de la situation qui ne pousse les gauchistes à s'agripper à tous leurs hochets pour se rassurer. Et que je te ressort les ''No pasaran'', les ''plus jamais ça'', les ''pires heures de notre histoire''; et que je te chante le Chant des Partisans la tête baisée; et que je t'arbore tous les badges antifascistes possibles. La tristesse est compréhensible, un de nos camarades est mort, mais ne faudrait-il pas plutôt montrer notre colère ?

On pourrait croire que l'exhibition du folklore antifasciste permettrait de ressouder la gauche. A défaut d'y faire adhérer la population pour qui ces codes politiques ne parlent pas, on pourrait espérer que cette culture commune aide à cimenter les militants.

Et bien non, même pas ! Deuxième malaise, un de nos camarades est mort et les uns accusent les autres de récupération politique, chacun soupèse et mesure le degré d'antifascisme de l'autre. L'aristocrate de gauche qui a un jour collé une beigne à un type aux cheveux trop court à son goût, n'accepte plus aucun commentaire de celui qui ne l'a jamais fait. L'éternel procès cornélien des partis politiques refait surface : s'ils ont le mauvais goût d'être trop voyant dans les rassemblements, ce sont des salauds car ils font de la récupération; s'ils ont le malheur d'être trop discret, ce sont des salauds car ''on ne les voit jamais''.

Nous ne nierons pas que de la récupération politique il y en eu. FN, PS et droite donnent leur version des faits, tentant de masquer leurs compromissions ou leurs renoncements, mais cela surprend-il quelqu'un chez nous ? On peut par contre regretter certains comportements peu sobres du Parti de Gauche. Alexis Corbière est généralement bon quand il s'en prend à l'extrême-droite, mais qu'est-ce qu'il avait besoin de refourguer sa sixième république dans son discours, le 6 juin à Saint Michel ?

Un de nos camarades est mort et la querelle d'héritage pour savoir à qui appartient le corps de Clément est déballée publiquement. C'est proprement dégueulasse. Était-il de gauche ? Anar ? Syndicaliste ? Antifasciste radical ? D'autres ont laissé courir le bruit que le PG avait revendiqué l'appartenance de Clément à ses rangs, ce qui a tout l'air d'une manœuvre d'intox.

Les antifascistes dit ''radicaux'' n'acceptent pas de voir d'autres militants aux méthodes de luttes différentes intervenir dans les rassemblements. Et la bêtise des révolutionnaires de posture s'affiche devant tous. Un de nos camarades est mort mais à Toulouse ceux-ci refusent de faire un cortège unique avec les syndicats et les partis politiques et défilent cinq cent mètres plus loin. Le NPA, sans doute soucieux d'entretenir son image de sectarisme juvénile, s'associe à cette division, quelle tristesse ! Les fafs doivent se frotter les mains. Pourtant se battre physiquement contre eux à l'issue d'un concert ou d'un shopping de Fred Perry ne donne pas le monopole de l'antifascisme labellisé.

Les antifa radicaux ont du mal à accepter que les autres se prononcent sur la mort de Clément. Ce qu'ils devraient comprendre c'est que n'importe quel militant de gauche aurait pu se faire tuer par ces boneheads. Voilà pourquoi à notre avis chacun à le droit d'apparaître dans ces cortèges.

Avons-nous l'extrême-gauche la plus bête du monde ? N'est-il pas temps de rassembler un mouvement antifasciste large sur quelques points essentiels : populaire, inscrit dans la lutte de classe et internationaliste ? Les références historiques sont bien sûr importantes à rappeler, mais ce ne sont plus les Croix de Feu ou l'Allemagne totalitaire qui menace aujourd'hui le travailleur français. Adoptons un discours qui parle aux gens.

Dernier point de cet article : si nous avons par le passé fait connaître notre préférence pour les luttes politiques non-violentes plutôt que celles recourant à la violence, nous n'avons pas la prétention de juger de la pertinence de l'une ou l'autre des stratégies. Chaque militant antifasciste est libre de son choix. Nous respectons ceux qui ont choisi de répondre coup pour coup aux violences fascistes. L'extrême-droite se combat par tous les moyens nécessaires.

Pour un œil les deux yeux, pour une dent toute la gueule.

21 commentaires:

redbrice a dit…

"Nous respectons ceux qui ont choisi de répondre coup pour coup aux violences fascistes. L'extrême-droite se combat par tous les moyens nécessaires."

Sérieux ? D'un seul coup, plus aucun positionnement politique ? Aucune réflexion sur ce qui est efficace et ce qui est contre-productif ? Plus d'organisation, de discours permettant la compréhension et la réaction adaptée ? Le badge et la batte suffisent ? Depuis quand les moyens ne sont plus une préoccupations des révolutionnaires ?

Tout ce que vous écrivez avant cette phrase est justement un jugement sur la manière dont antifa, FDG, PS pensent combattre le fascisme.

Pour moi, bullshit.

Ash67 a dit…

Récupération politique ? Vous êtes des mauvaises langues. On a même pas encore sorti les t-shirts et posters à l'effigie de Clément Meric !

Sinon ce que j'en pense c'est que ça reste un fait divers mais qui intéresse au final bien plus que les authentiques meurtres d'immigrés/étrangers ou viols de militantes perpétués par ses mêmes fachos de boneheads.

Pourquoi ?

Courant Anarcho-Droitier a dit…

@ Ash67 : si si des T-shirt on a vu, à la manif du 6, place St Michel. cette rapidité est surprenante.

@ redbrice :
chaque situation réclame une réponse adaptée, tu le dis toi-même, on est d'accord là-dessus, pourquoi bullshit alors ?

une manif pacifiste avec un service d'ordre costaud, c'est quoi ? violent ou non-violent ? on va pas non plus condamner l'auto-défense, on ne veut pas de nouveaux martyrs.

ce qu'on regrette, c'est qu'il n'y a pas pour l'instant de coordination entre les différentes options et chacun pense que la sienne est la seule valable.

Chez Mermet, on entendais une manifestante dire que Mélenchon n'avait pas sa place dans les cortèges parce qu'il se contentait de combattre l'extrême-droite sur le terrain électoral. Et depuis quand il faut abandonner un terrain à l'extrême-droite ? Au contraire on abandonne aucun terrain, ni les urnes ni la rue, ni les stades, ni la culture, ni le web... et chacun s'engage là il s'estime le plus efficace.

Anonyme a dit…

ça fait du bien un peu d air frais...

Popov a dit…

A Nancy seul le PS s'est fait conspuer.

Redbrice a dit…

Evidemment, il ne faut pas se laisser taper dessus, chaque action politique doit penser à sa protection ("Nous ne sommes pas des pacifistes nous ferons la guerre aux impérialistes" hein !) et peut même s'attaquer violemment à des institutions ou empêcher la tenue de certains événements.

C'est juste sur la fin de l'article que je tique. Je pense qu'il y a des bons et des mauvais moyens derrière l'antifascisme. Il y a des contextes aussi qui justifient ou non certains discours. Je pense que le slogan "Ni oubli, ni pardon" est dérangeant parce que vide politiquement. En fait, je suis complètement d'accord avec l'article mais je ne comprends pas le dernier paragraphe qui au final met tous ceux qui se réclament de l'antifascisme sur un pied d'égalité et clôt ainsi le débat sur les responsables (les petits fachos trépanés sont-ils vraiment les cibles à abattre dans un coin de rue ?) et la nature de l'action politique à mener pour qu'effectivement cela ne se reproduise plus.

A+

Anonyme a dit…

Sur la manif à Toulouse, le truc est sans doute un peu plus complexe. Ca vient surtout du fait que les "antifas" ont été mis devant le fait accompli de l'invitation PS et de l'affichage d'organisations à l'interorga de la veille, qui c'était super mal passée. En plus des tensions de la veille, il y a eu une vraie parano avant la manif, quand les deux SO ont passé trois plombes à se regarder en chien de faïence. En tout cas j'étais avec les antifas, et pas mal de gens pensaient que si le SO du PCF était si imposant, c'est parce qu'ils voulaient casser du gauchiste.
Enfin bref, toute cette histoire est minable, mais à mon avis ça aurait pu être évité si l'interorga avait été mieux préparée, si les mandatés y avaient tous été moins bourrins, etc. C'est pas du tout une fatalité due à la lutte d'un espèce de gauchisme adolescent (faut pas trop connaître le milieu militant toulousain pour penser ça) contre un militantisme responsable.

Guillaume (anarcho-droitier historique) a dit…

@ anonyme 23:37 on ne doit pas connaître les mêmes milieux militants toulousains mais tant mieux pour toi, passons.

@Redbrice nous avons sans doute habitué nos lecteurs à avoir des avis plus tranchés.

Cependant, après avoir dénoncé la bulle de verre dans laquelle s'enferment les antifa radicaux, nous ne pouvions pas à la fin de cet article, reproduire la même caricature en considérant notre option stratégique comme la seule valable et refuser aux autres le droit de s'organiser comme ils le souhaitent.

Je crois me rappeler qu'en Allemagne dans les années 90, il y a eu l'apparition de manif antifascistes "des gens bien", qui refusaient de défiler avec l'extrême-gauche et les jeunes mal coiffés en général. Voilà le genre de foutaises qu'on aimerait ne pas voir apparaître ici, et pour cela chacun doit faire des efforts.

Il y a de fortes tensions entre les différentes tendances politiques se réclamant de l'antifascisme. Les antifa radicaux ont du mal à accepter que les autres se prononcent sur la mort de Clément. Ce qu'ils devraient comprendre c'est que n'importe quel militant de gauche aurait pu se faire tuer par ces boneheads. Voilà pourquoi à notre avis chacun à le droit d'apparaître dans ces cortèges.

Enfin sur le sujet de savoir ce que l'on pense des méthodes de luttes, on est assez clair, me semble-t-il dans le billet mis en lien dans le dernier paragraphe.

Anonyme a dit…

+1 Guillaume


Je rajouterais que si certains de ces même antifa lèvent le poing fermé, faudrait leur rappelé ce que ca signifie a visiblement, car ils ont d'avoir un peu oublier...


Et puis franchement, a par basher la droite (PS compris donc), se poser en donneur de lecon dans une situation pareil, c'est un peu déplacé je trouve...


En revanche qu'on en profite pour faire de la politique, c'est normal et sein.
Je n'ai pas vu la discours d'Alexis Corbière, mais il n'a probablement rien voulus faire d'autre que donner un débouché politique a l'émotion général.
C'etait peut etre mal amené etc je sais pas pas vu comme je disais.

Mais le fait est que si des choses comme ca se produisent c'est bien parce qu'un systeme le permet.

gavroc a dit…

bonjour,
pour la manif de samedi, je voudrais revenir sur 3 choses.
1°Oui, il y avait des vieux bureaucrates qui ont voulu récuperer la manif. C'est pas nouveau et c'est un frein au mouvement social mais cela ne pouvait justifier en aucun cas l'attitude de certains antifas radicaux qui ont menacés et insultés des militants car ils exprimaient seulement leurs incompréhensions sur les 2 cortèges...
On m'a expliqué violemment que les syndicats et les partis c'est de la merde. Certes, ce ne fut que des individus mais ce discours est de plus en plus récurent. La division nous fait perdre.
2°En plus de cette ambiance pourrie, nous n'étions pas nombreux. 1000 personnes en deux cortèges...c'est bien trop peu. Nous n'arrivons pas à mobiliser. Non les gens ne sont pas des veaux ou des cons, nous devons peut être nous interroger sur nos pratiques et nos discours. Nous sommes peut être inaudibles? Nous parlons peut être pas des priorités des gens(logement, bouffe, chômage, dureté du travail... vie de merde quoi). Essayons de changer avec que nous perdions la main complètement.
3°Le chef des jeunesses nationalistes a pu faire une conférence de presse même si elle était express sur la place du Capitole sans aucun problème. Donc nous ne sommes pas trop éfficace contre nos ennemies. Eux sont moins divisés et ils ne vont pas s'arrêter là.



Popov a dit…

http://feudeprairie.wordpress.com/2013/06/10/les-vautours/#comment-823

Le genre de truc navrant... Limite ça les arrange presque cette histoire de rumeur d'appartenance au PG pour montrer qu'on est des "messants bouh!" et rameuter de son coté. De la récupération de rumeur, pas franchement plus glorieux HEIN.

Anonyme a dit…

fut un temp où on rigolais, on avait de l'autodérision sur ce blog.
Hélas les images on laissé la place à de la bouilli de chat, dommage.
La déchéance est une constante humaine...

quand on a rien à dire ...
ça sert à rien de l'écrire

Courant Anarcho-Droitier a dit…

merci

Courant Anarcho-Droitier a dit…

mais pourquoi de la bouillie de chat ?

Anonyme a dit…

"Les antifascistes dit ''radicaux'' n'acceptent pas de voir d'autres militants aux méthodes de luttes différentes intervenir dans les rassemblements. Et la bêtise des révolutionnaires de posture s'affiche devant tous. Un de nos camarades est mort mais à Toulouse ceux-ci refusent de faire un cortège unique avec les syndicats et les partis politiques et défilent cinq cent mètres plus loin."

Manifestement vous n'êtes pas très au courant : ce sont les dirigeants du FDG qui ont refusé la manif commune. Ils l'ont refusée lorsque celle-ci a été mise en place il y a plusieurs mois contre la manif d'extrême droite (ils ont refusé de manifester tout court à ce moment là), puis ils l'ont refusé lorsque Clément Méric est mort, et qu'ils ont décidé de manifester au même endroit (histoire de profiter des affiches et tracts des méchants gauchistes), mais en prenant la direction de la manif ou rien!

Finalement, après avoir compris qu'ils ne pourraient pas putscher une manif prévue depuis des mois, ces clowns ont préféré rester 500 mètres en retrait, histoire de ne surtout pas être assimilés aux vilains gauchistes d'extrême gauche ........ du genre de Clément Méric!

Ce sectarisme et cette récupération prêteraient à rire si ce n'était à pleurer...

Courant Anarcho-Droitier a dit…

Alors - vraie question - pourquoi le Front de Gauche refusait de manifester ? Ils ne sont pas antifascistes ?

Anonyme a dit…

Outre le fait que ce soit un parfait anonyme qui raconte ce qu'il veut, on peut aussi remettre en cause l’interprétation paranoiaque.

Par qui c'etait organisé a la base.
Comment.
Dans Quel But.


J'ai une hypothèse qui vaut ce qu'elle vaut, mais a paris le FdG craignait que ces manif soient entaché de débordements, soit par des provocation de quelques faf excités etc
Ils ont fait le service d'ordre autour des anti fa et tout s'est bien passé.


C'est peut etre ca que notre anonyme pas content appelle de la récupération...

Anonyme a dit…

De manière très factuelle : Le SO du cortège antifa a choisi, devant les divergences exprimées la veille, de séparer les deux cortèges. Et c'est suite à cette séparation que le cortège FdG a choisi de mettre autant d'éloignement.
Pour la question de la manif d'origine : Effectivement, le FdG n'était pas signataire, à l'exception des JC. Pas parce qu'ils ne sont pas antifascistes, mais parce que j'imagine que, comme tout le monde, ils ne peuvent pas être partout à la fois.

Nicolas f a dit…

Carrément d'accord avec votre article.

ça fait du bien, camarades, de vous lire.

J'ai quitté le NPA depuis deux ans, et maintenant je zone du coté du FdG (la GA je crois que ça s'appelle), mais je n'ai plus aucune patience devant l'énorme bêtise de notre gauche radicale.

Et moi qui pensais que la mort de Clément Méric allait redonner un peu de gravité à tout ça, que ça allait souder les gens autour d'une commune appartenance. Eh non. Les "vrais" révolutionnaires s'en sont encore saisi pour cracher sur le PG.

C'est encore le concours de "qui a la plus grosse" face à l'antifascisme. ça fait rigoler cette pregnance du virilisme révolutionnaire que vous décrivez si bien (les "aristocrates de gauche" qui ont pu tâter de la violence antifascistes), alors que de l'autre coté ils s'emmerdent à foutre de -e-s -e-e-es partout, et à créer une novlangue antisexiste("cisgenre" est apparu ces derniers du coté de Sud-étudiant, je vois pas du tout ce que c'est alors que je suis pourtant militant depuis mes 17ans bouhouhouh)

Et je vous épargne les échanges sur la liste mail "unitaire" de mon arrondissement, entre les "purs" qui disent "assez la théorie, faut que ça cogne", et les "intellos" qui veulent organiser des journée d'étude de 7h de "la guerre d'Espagne", "l'antifascisme aujourd'hui" et "Quelle unité contre l'extrème droite?".

Bullshit

Anonyme a dit…

Bon, j'avais écrit un super long pavé, il a été effacé, je suis fâché. Je vais donc recommencer brièvement.


Je suis un lecteur assidu de ce blog. J'y venais pour l'humour, je suis déçu d'y trouver un blog à la gloire du PG et mensonger.

Pour faire bref, je suis assez au courant de ce qui s'est passé dernièrement sur l'affaire Clément Méric. Vous pouvez ou non me croire.

Le PG a eu, de bout en bout, une attitude honteuse. En commençant par communiquer avant toute information sûre (quand le communiqué est sorti, nous étions stressés en nous demandant ce que le scanner allait donné) et donc en donnant des informations éronnées, mais bien content d'avoir pu mettre du "pg parci, pg par là" (d'ailleurs faut pas s'étonner que certains aient pu se demander si Clément était au PG). Ensuite en organisant son rassemblement de son coté, sans prévenir les organisations auxquelles appartenaient Clément (l'Afa a du forcer pour avoir droit à la parole !). Je ne reviens pas sur le fait que Corbière nous parle de sa 6è République le 6 juin, je préfère faire comme si ça n'était jamais arrivé, sinon je vais vraiment m'énérver. On peut aussi parler du fait que le PG (avec d'autres) chiait allègrement sur les décisions collectives en continuant d'amender un texte plusieurs heures après l'heure prévue de fin. Les camarades de Sud et de l'Afa ont été conciliant en acceptant la plupart des amendements (alors même qu'ils dénaturaient le texte). Et je ne parle pas non plus du fait que la moindre des choses aurait été de mobiliser en interne et en externe (on voyait toujours les mêmes têtes aux distributions de tracts, jamais celles du PG) pour le 23, vu que là aussi, rien n'est vérifiable. Je terminerai juste en disant que quand Sud a demandé si les organisations pouvaient donner de l'argent en tant qu'organisations (pour payer les procès notamment, ou les frais liés aux manifs), une bonne partie a dit oui (dont le PG), à l'heure actuelle, seule la Fédération Anarchiste et Solidaires ont donné des sous.

Mais vous avez raison, ça doit être ces petits cons immatures qui divisent le mouvement social, qui sans ça serait totalement uni et fort. Pas du tout la CGT qui ne signe pas.


Remettez vous à l'humour, cessez les textes trop politiques. Quand vous pointiez les travers du NPA et des gauchistes c'était parfois pertinent et souvent drôle. Quand vous soutenez corps et âmes vos nouveaux leaders, vous me faites penser à ce que vous critiquer.

Courant Anarcho-Droitier a dit…

Curieusement nous recevons également des commentaires et des mails nous accusant du contraire, cher anonyme du 4 juillet, à savoir d'être injuste avec le PG.

Encore un travers de l'extrême-gauche : savoir pour qui roule les autres, ou déviance conspirationniste : qui manipule qui ?

Nous ne glorifions personne à part la ravissante Myriam Martin et John Lennon.