jeudi 2 mai 2019

Les scientifiques sont formels : même les black blocs ne sont pas assez cons pour attaquer un hôpital.


Le monde de la recherche n’a pas tardé à réagir au lendemain des manifestations du 1er mai et des polémiques autour de l’irruption de manifestants dans l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. La communauté scientifique est unanime : à part des libéraux, personne n’est assez con pour détruire un hôpital.


« J’étudie le phénomène des black blocs depuis des années, précise le pédopsychiatre Leslie Van Nielsen de l’Université de Nice. Certes ils ne font pas preuve d’un grand sens du discernement, mais ils sont néanmoins capable de percevoir quelques nuances dans l’urbanisme. Avec mon équipe, nous avons fait des tests en laboratoire consistant à classer des photos de commissariats et d’hôpitaux. Les résultats des black blocs se situent à un niveau à peu près similaire à ceux d’une souris blanche. Notez que les journalistes de BFM TV ou France Inter échouent à ce test. »

Même constat chez les black blocs que nous avons rencontré : « C’est vrai qu’on fait pas toujours dans la finesse, reconnaît Léandre, ça nous est arrivé de cramer un kiosque à journaux, la camionnette d’un artisan ou un abri-bus, mais un hôpital faut pas pousser quand même, ce serait comme tirer sur une ambulance ». Gros Bébert renchérit : « J’ai jamais prétendu avoir un gros QI, je suis même aller jusqu’à balancer des cailloux sur le SO de la CGT et je me suis battu une fois avec des insoumis, c’est vous dire comme je peux être bourrin, mais un hôpital, on a tous des proches qui y vont, alors même moi j’y touche pas. »

Terminons enfin notre enquête par cette conclusion de médecins et de personnels hospitaliers : « On ne s’est jamais senti menacé par des manifestants, black blocs ou gilets jaunes. Les seules choses qui nous font vraiment flipper ce sont les politiques d’austérités budgétaires des gouvernements. Ça, ça cause des dégâts ».

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