vendredi 11 novembre 2011

Il n'y a pas de querelles de pouvoir au sein du NPA


par Catherine (alias Roger Lapin, car c'était elle) 

Différents articles parus dans la presse ces dernières semaines font état de conflits qui agiteraient notre direction politique, suites à des désaccords tactiques. Nous avons encore une fois la preuve que la presse bourgeoise, dévouée à la cause des possédants et des nantis, cherche à déstabiliser notre camp, consciente du danger que nous représentons pour l'ordre établi.
Car notre parti se porte bien, merci!

Les quelques tensions observées avant les vacances au cours du processus de consultation des militants et des militantes sont aujourd'hui apaisées, chacun ayant repris le cours de ses activités militantes à son propre rythme pour mettre en œuvre sa propre orientation. La grande liberté d'expression qui règne au sein de notre parti, le sens de l'écoute, du partage, de compréhension mutuelle qui prévaut entre camarades, sont venus à bout de ce passage difficile où certains, accusés à tord d'avoir retourné leur veste pour rester dans le cercle du pouvoir, ne faisait que préserver l'unité et la pérennité de ce que nous avons construit pour eux.

De même, ceux qui s'en sont vu écarté peuvent se consacrer pleinement au militantisme de terrain, certains que la nouvelle direction a les rênes bien en main et une vision claire de l'avenir du NPA.
Nous sommes un des seuls partis réellement démocratiques dans ce pays, épargné par les manœuvres politiciennes, la langue de bois, la manipulation des militant-e-s et des masses, la course au pouvoir, la chasse aux postes de permanentats et les dangers d'une caste dirigeante autiste et isolée. Nous devons conserver ces principes qui sont pour nous les garants de la longévité du NPA et de l'attrait sans cesse renouvelé que nous exerçons sur les classes laborieuses.

Notre intégrité politique est aujourd'hui connue et reconnue par la classe ouvrière qui se moque de voter pour un Olivier Besancenot ou un Philippe Poutou. Nous avons échappé à ce phénomène de personnalisation. Ce qui fait la différence c'est notre capacité à propager nos idées en donnant l'exemple de notre propre fonctionnement qui laisse toute sa place à la différence, la diversité, l'initiative locale ou régionale, en toute conscience de la réalité de la société dans laquelle nous évoluons. Nous avons su nous adapter à l'évolution de la classe ouvrière qui reste notre électorat le plus fidèle en dépit des sirènes dangereuses du Front National ou des promesses bucoliques d'Europe-Écologie.

Continuons tous ensemble à creuser notre sillon, les graines de la révolte sont sur le point de germer!


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Mh?

Kaos a dit…

Une avant-garde révolutionnaire est, par la grâce de Saint Lénine, irréprochable. Je note pourtant une déviation petite-bourgeoise impardonnable : "accusé à torD". On reconnaît bien là la patte d'une provocatrice infiltrée qui cherche à égarer les masses laborieuses sur les voies réformistes d'un langage imprécis.
En rééducation, les socio-traîtres !

la paille, la poutre et l'oeil du voisin a dit…

très drôle, surtout le passage sur la chasse au pouvoir et au % de permanenta, ce n'est pas chez nous qu'on aurait vu des arrivistes dénuées de toute expérience syndicale ou associative un peu conséquente propulsées du jour ou lendemain au sommet de l'appareil