dimanche 13 novembre 2011

Les intellectuels de classe


par Dominique Marc

Le problème au NPA c'est qu'on a plein d'intellos : ils sont tout mous et tout trotskistes alors que, comme on dit à la section, les intellos ça pourrait être bien parce qu'ils savent pleins de trucs qu'on sait pas et qu'ils sont forts à la bagarre de la tête.
Afin d'éviter la déchéance orgiaque qui guette les glorieux penseurs critiques du capitalisme post-industriel il était nécessaire d'écrire une brochure accessible à tous dès le bac+5 pour recadrer un peu ces feignasses de hippies qui se prennent pour des oufs parce qu'ils ont le best of des Clash à la maison.

Les intellectuels de classe globalement ils font chier : ils trichent à Risk, ils nous mettent des disquettes parce qu'on est des ouvriers, ils sont moches mais ils sortent avec les jolies filles parce qu'ils ont lu des livres et qu'ils sont marrants, ils voyagent gratos pour faire des conférences et ils arrivent à écouter des morceaux de jazz en entier.

Malheureusement pour eux, globalement ils servent à rien : la preuve, la nouvelle majorité du NPA. On ne comprend pas vraiment ce qu'ils racontent, ils nous embrouillent et « c'est toujours plus compliqué que ça ». Muni de mes amis de la garde prétorienne du prolétariat, nous leurs avons cordialement intimé de rendre leurs conclusions quand aux questions centrales qui occupent la classe ouvrière mobilisée aujourd’hui. Nous vous livrons en exclusivité les fruits d'un siècle et demi de pensées anticapitalistes :

      1. Il y a des gentils.
      2. Il y a des méchants
      3. Il faut être gentil avec les gentils, et méchant avec les méchants
      4. Le socialisme c'est les gentils
      5. Le fascisme c'est les méchants
      6. Dieu on sait pas trop
      7. Les filles c'est bien
      8. Quand on sait pas trop ce que c'est, c'est « une construction sociale. »
      9. Faut pas faire de comité à la Toussaint ou à Pâques ou en été parce que les profs ils sont à l'île d'Oléron ou au Mexique.
      10. Il faut résister aux attaques dans un vaste mouvement interpro qui rassemble tous les exploités qui pose la question de l'autogestion via des comités interpros.
      11. Il faut être unitaire pour faire des parapluies démocratiques.
      12. On a pas le rapport de force




10 commentaires:

Yul Brynner In Sta-Prest. a dit…

On dit LE clash et pas les clash... révise tes classique de l'école de la rue!
un curé rouge et punk (et vice versa)

Guillaume a dit…

le best of du clash ? Sans être un curé punk ça sonne bizarre quand même !

Yul Brynner In Sta-Prest a dit…

ben si c’était au pluriel en anglais ça donnerait The Clashes ;-)

Anonyme a dit…

Ah idd.

Mais sinon j'ai pas trop compris le sujet.

Ca doit etre normal.

Anonyme a dit…

Pour etre bien, il faut dire "Le Best Of de The Clash".

Et là t'es pépère.

Ce soir ya full metall jacket sur arte.

Anonyme a dit…

Ah idd.

Mais sinon j'ai pas trop compris le sujet.

Ca doit etre normal.

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Courant Anarcho-Droitier a dit…

Alors précisons que nous n'avons pas censuré le précédent message mais simplement effacé un doublons.
Ceci dit si on a envie de censuré on censurera (çà s'est sûr)

Anonyme a dit…

euh c'est quoi la nouvelle majorité du NPA, pas compris, et pourtant je suis prof...aaaarg

Anonyme a dit…

"Moi, j'ai l'autorisation de parler comme ça, donc je parlerai comme ça car je n'ai pas envie d'avoir des embêtements. Parce que Eva Joly, elle a eu des embêtements"

Depuis que je ne suis plus au NPA j'ai vraiment du mal avec la rhétorique... En tout cas il y en a un qui vient de se faire une entorse à la bagarre de la tête ! Bensa n'aurait pas laissé un carnet avec des idées et des phrases cohérentes avant de partir ?